vendredi 23 mars 2007

Musique

Ernst Theodor Wilhelm Hoffmann illustre le côté musical de la création par l’ivresse. , Baudelaire se met aux côtés du juriste, dessinateur, écrivain et compositeur lorsque ce dernier soutient dans son Kreisleriana qu’il faut boire, pour créer, un vin différent pour chaque genre de musique : à l’opéra-comique correspond le champagne, à l’opéra séria le meilleur vin de bourgogne, et pour la musique religieuse du vin du Rhin. Non seulement le vin est à l’origine de la créativité, mais il possèderait, selon sa nature, un pouvoir d’action différent.

Les contes d'Hoffmann, par Offenbach, commencent par une scène dans une taverne. Entrent en scène les esprits du vin, de la bière déclamant leurs vers « Mon écume argente le verre ! » ; « Je le dore d'un flot divin ! ». Suit un chant « Glou Glou », long et qui se répète. Une telle entrée en matière, pour un livret relativement épais ne peut que prouver l'importance de l'ivresse pour Hoffmann à qui sont dédiés ces contes, puisque boire serait apparenté à un début pour toute chose.

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